Les pauvres et les faibles sont les principales victimes de la guerre contre le terrorisme. Ironiquement, note Al Manar, la chaîne libanaise du Hezbollah, ce sont précisément les pays qui se réfèrent le plus aux valeurs démocratiques de justice et de liberté qui se retrouvent en position de violer les droits de l'homme. Pour les Etats-Unis, dont un porte-parole rappelle qu'Amnesty était la première à dénoncer le régime de Saddam Hussein, l'ONG ferait mieux de s'impliquer dans le procès du dictateur déchu plutôt que de dénoncer le recours aux mercenaires en Irak ou encore la situation de Guantanamo. Le Jerusalem Post rapporte pour sa part que tous les incidents civils ou militaires en Israël font l'objet d'une enquête, et que le rapport de l'ONG va être étudié de près par les autorités. Les Emirats arabes unis, habitués aux remontrances de l'ONG, se défendent en avançant qu'ils travaillent aujourd'hui avec l'Organisation internationale du travail afin d'améliorer les conditions de travail des immigrés, selon Gulf News. En tout état de cause, et comme le rappelle le Malaysian Sun, "on n'éteint pas le feu avec du pétrole".
(Source : newsletter de LeMonde.fr)
Wednesday, May 24, 2006
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